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  • Photo du rédacteurPascal Lagesse

Les Zafers - 3e partie – La perspective

Dernière mise à jour : 27 nov. 2021




Mes Zafers ont presque toujours une perspective réaliste. La perspective est la façon de présenter une vue dans laquelle le spectateur peut distinguer plusieurs plans et avoir une impression de distance alors que le tableau est un aplat.



À mes débuts en 1986, j’avais déjà l’amour du paysage dit « classique ». Les peintres comme Maurice Ménardeau, Max boullé et Roger Charoux étaient mes modèles et c’est avec leurs influences que je me lançais dans la peinture à l’huile. Il faut savoir que je suis un autodidacte et je n’ai jamais suivi de cours de peinture avant l’âge de 53 ans et je n’ai pas eu le bonheur de fréquenter les beaux-arts. Tout ce que j’ai appris je l’ai acquis en observant les tableaux des autres (souvent de très près) et lentement mais surement j’ai progressé. Beaucoup de nos jeunes peintres regardent les paysagistes comme des « has been » ou des anachronismes sur patte. L’art contemporain mauricien tend vers l’abstrait et le paysagiste mauricien devient de plus en plus rare et de plus en plus âgé ! Maintes fois, je me suis demandé si je ne devais pas suivre une voie plus « moderne » et abstraite. Mais j’ai compris rapidement que mon bonheur passait par le paysage et qu’il n’était pas envisageable d’aller contre ses passions.


Quand j’ai créé les Zafers en 2003, je cherchais une approche différente du paysage mauricien et, afin de garder un pied dans la peinture « classique », je décidais d’inclure la perspective dans mes Zafers. Cette perspective peut être réaliste ou volontairement déformante. Une fois que l’on apprivoise la perspective, on arrive à faire voyager le spectateur dans ses tableaux, voyager dans ses Zafers.

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